samedi 11 février 2017

L’État français Renversé !!!

Les bisounours (2 JC) qui ont appelé à ce rassemblement devant le sinistre Tribunal de Bobigny ne doivent pas être condamné pour avoir "déclaré en Préfecture" mais pour ne pas avoir exigé une esplanade sans Police !
Un rassemblement au milieu d'une souricière c'est du délire !

L'Incendie banlieusard



La chose était prévisible ce qui explique le peu de provocations politiques et la venue de Hollande au chevet du blessé. L’État laisse sa police en première ligne et c'est la Bamboula* !


Tout coïncide dans un timing parfait. 
C'est d'abord le maire d'Aulnay qui court-circuite la première tentative d'enfumage pour requalifier le viol en violence et confirme que Théo n'a rien d'un délinquant même de très loin. Pas même le refrain standard du "Connu des services de Police" donc difficile de salir la victime comme c'est la norme en matière de maintient de l'ordre social dans les banlieues depuis 50 ans.
L'affaire éclate au bon moment, c'est le début des vacances scolaires de février et la campagne-spectacle élections présidentielles s'enlise dans l'Affaire Fillon qui commence à lasser le public.
Dés les premiers jours ont lieu des actes de solidarité avec les habitants d'Aulnay sous occupation des polices militaires d'intimidation. Privation de sommeil systématique par l'utilisation d'hélicoptères-phares qui sont une arme de torture psychologique évidente.
D'abord les villes proches puis rapidement via les Réseaux sociaux l'ensemble du 93 et au-delà avec des grappes de manifestations dans toutes la France, Paris, Caen, Rouen, Nantes, Rennes, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Grenoble, Marseille, Lille, Dijon ...
La communication siglée IGS et les bamboulas syndicales apportent un peu plus de carburant encore à une révolte qui était comprimée depuis la Loi Travail mais qui n'est jamais vraiment retombée malgré l'usage dithyrambique du terrorisme pour répandre la peur.

Le peuple était hors sujet dans la campagne publicitaire du produit Macron pour anesthésier le grand public avec un candidat anti-populiste et rêvé anti-Trump par tous les rallié au candidat Bancaire universel.
Trop tard c'est forcément le sécuritaire qui va dominer la suite des écrans si l'émeute ne parvient pas rapidement à dépasser l'épisode Nuit Debout par une séquence Nuit d’Émeutes capable de remettre en cause l'ensemble du dispositif policier inqualifiable dans lequel nos ennemis nous ont plongé depuis la prise de pouvoir du produit Sarkozy, rendu normal par la séquence Hollande.

Du trouble, c'est la vie qui renaît !


Comble de férocité les bamboulas ont voulu jeter un enfant dans une voiture brûlée !!... *Dit le Média.


* Dérivé de kam-bumbulu et ka-mombulon (dialectes de Guinée), « tambour », la forme bamboula apparaît dans une chanson haïtienne en 1757.
L’esclave jette bas son fardeau, se laisse aller à la mesure, se met en mouvement et s’échauffe peu à peu jusqu’à la danse convulsive. Arrivent tour à tour huit ou dix nègres qui font comme le premier, et le délirant bamboula s’en va crescendo jusqu’au moment où paraît le terrible commandeur, qui s’élance en faisant siffler son fouet et en taillant à tort et à travers. Plus de danse, Plus d’ivresse. (A. Cochut, « La société coloniale – Abolition de l’esclavage », Revue des Deux Mondes, tome 3, 1843)

http://paris-luttes.info/le-recit-mensonger-de-la-7538?lang=fr
* La préfecture de police salue le courage du jeune homme qui a sorti, hier, la fillette de la voiture en feu ». La vérité semble rétablie après plusieurs heures d’un authentique mensonge.
La Préfecture fait donc profil bas après avoir livré une toute autre version des faits toute à la gloire des CRS. En effet, dans un précédent communiqué, les Autorités policières relataient que  "Plusieurs centaines d'individus violents et très mobiles" ont commis diverses "exactions et dégradations" avec jets de projectiles contre "des bâtiments publics, des établissements commerciaux". Quatre véhicules incendiés, deux commerces et la gare routière "dégradés" indiquait encore le communiqué officiel. Autre fait relaté officiellement dans ce document de communication : des CRS ont "dû intervenir pour porter secours à une jeune enfant se trouvant dans un véhicule en feu". Le Parisien, s’appuyant sur la version policière, a indiqué qu'il s'agissait d'une « fillette de 6 ans qui se trouvait à l'intérieur d'un véhicule enflammé par les casseurs ». L’article publié sur le site Internet du journal a révolté Emmanuel Toula. A son tour, le jeune homme communique, cette fois, sur les réseaux sociaux : «  C’est quoi ce communiquez mensonger. J’allais brûlé vif, j’ai risquez ma putain de vie pour sauvez la petite qui étais dans la voiture et prés d’une poubelle en feu alors que les policiers nous gazait de 40 m plus loin mais selon la Préfecture de police « c’est les CRS qui l’ont sorti in extremis de la voiture en feu ». C’est quoi votre problèmes vous êtes mythomanes compulsif !!!! SVP faites tournez, ils veulent nous manipulez et transformez la réalité pour apaisez notre colère j’ai toutes les preuves que c’est moi Emmanuel Toula seul qui est sorti cette petite de la voiture et j’ai cherchez pendant 45 min sa daronne alors que les policiers m’empêchait de circuler librement pour cherchez la daronne (merci au deux gars qui m’ont aidé). » Et le jeune homme de demander aux internautes de partager son récit « j’aurais pas de visibilité sinon et sa empêchera les policiers de prendre ce mérite qui ne leur revient pas ».



PS:Théo et sa famille ne "veulent pas la guerre" mais ils n'ont pas le pouvoir de décider si c'est le bon moment pour cette guerre.

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